Thierry Coste entend démontrer que sa présence à l'Elysée était normale, et il soutient que Nicolas Hulot ne s'en est pas plaint sur le champ et l'a ainsi admise.
Il ajoute que le matin même, il avait négocié avec l'équipe de Nicolas Hulot les termes des propositions des chasseurs à soumettre à l'arbitrage de Macron.
Il en conclut que le ministre a menti à l'antenne de France Inter...
C'est habilement présenté, mais il n'empêche que rien ne justifie sa présence à une réunion entre le ministre (d’État) et le Président de la République.
C'est exactement le même problème qui a été posé par l'affaire Benalla : le Président Macron impose ses "conseillers et relations" et ceux-ci sont présents là où ils ne sont pas à leur place. Un lobbyiste a un rôle à jouer au niveau de la préparation d'un projet d'accord mais il n'a pas sa place au sein du groupe décisionnaire. L'inviter à l'Elysée au moment de rendre l'arbitrage est inacceptable : c'est déséquilibrer et compromettre gravement le principe de séparation des pouvoirs.
Si il était présent le matin même pour négocier la finalisation du projet d'accord avec l'équipe du ministre, il avait rempli son rôle et aurait dû rester en retrait et en marge de la discussion finale et de l'arbitrage.
Macron a bafoué les règles en l'imposant à ce niveau et en le faisant témoin de son arbitrage défavorable à la position de son ministre.
Le désaveu du ministre par son Président s'est doublé d'un affront commis devant un témoin inopportun.
La réaction du ministre face à ce traitement indigne est naturelle sachant que cela fait des mois que la Président lui faisait avaler des couleuvres, dont certaines étaient bien plus grosses et amères.
Observateur de terrain
Toujours aussi " ciblées " tes interventions Deufy....
Mon pauvre, si tu savais ce que l'on s'en fou de ton analyse " politique"...
Parait même qu'ils se font la bise...LOL
Je pense que si Macron n'avait pas voulu de Coste, son huissier l'aurait bloqué.
Je pense aussi que Coste est plus difficile à manoeuvrer que WS et que Coste a du prendre le dessus sur Hulot. Au tribunal on se fait représenter par un avocat. Dans le monde des affaires idem. Alors pourquoi pas dans le monde de la chasse sur des dossiers très techniques ?
Non, Hulot a montré ses limites et s'en est rendu compte comprenant que sur bon nombre de dossiers il était à court de répondant. Son départ devenait alors salvateur pour protéger ses intérêts commerciaux et son image dans les médias.
Bref, un mec plus doué pour faire de l'image, mais à sa main, comme dans ce document sur les indiens d'Amazonie où il scénarise la présentation de la communauté indienne comme sait le faire Hollywood. Là encore il s'était fait ridiculiser dans l'émission "Arrêts sur images"par le journaliste et un anthropologue et un ethnologue qui déclaraient que lorsque l'on s'approche de ces communautés, elle fuient dans la forêt.
L'escroquerie intellectuelle a ses limites
Une partie de mon texte a été bouffé:
Là encore il s'était fait ridiculiser dans l'émission "Arrêts sur images"par le journaliste, un anthropologue et un ethnologue qui déclaraient que lorsque l'on s'approche de ces communautés, elle fuient dans la forêt alors que dans son émission les indiens venaient à sa rencontre sur des pirogues avec des colliers de fleurs.
Bref, du pipeau pour vendre de l'image
[QUOTE=Thesound;1734551
C'est exactement le même problème qui a été posé par l'affaire Benalla : le Président Macron impose ses "conseillers et relations" et ceux-ci sont présents là où ils ne sont pas à leur place. Un lobbyiste a un rôle à jouer au niveau de la préparation d'un projet d'accord mais il n'a pas sa place au sein du groupe décisionnaire. L'inviter à l'Elysée au moment de rendre l'arbitrage est inacceptable : c'est déséquilibrer et compromettre gravement le principe de séparation des pouvoirs.
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TS, l'affaire Benalla est, à mon avis, totalement différente.
Benalla c'est le gars qui, lors des manifs du 1er mai, se baladait avec un brassart de police et faisait le coup de poing. Le problème est donc totalement différent