Effectivement, les courbes de l'extension de la banquise en Arctique et Antarctique témoignent d'une nouvelle aggravation de la situation. De même que la fonte des glaces au Groenland.
Ceux qui nient encore le réchauffement global vont de nouveau être démenti par les faits.
L'évolution météo à venir semble devoir être encore marquée par le maintien de l'AO et de la NAO en phase négative pour les semaines à venir.
Cette situation dure depuis début avril, alors qu'on a connu antérieurement une très longue phase positive.
Dans ces conditions, le blocage anticyclonique s'est maintenu sur l'Atlantique Nord et/ou, plus temporairement, de la Finno-Scandinavie à la Sibérie occidentale et il risque de se maintenir encore jusqu'au début de juin.
Cette situation produit la formation de gouttes froides au niveau de l'Europe Occidentale qui apportent parfois des précipitations dans un flux océanique frais, responsable d'une anomalie de température inférieure aux normales en France depuis début Mai, mais dans le même temps, les précipitations restent faibles à modérée sur la moitié nord de la France, le Royaume Uni et le Benelux.
Le dernière décade de Mai devrait être mi-figue mi-raisin avec des températures en hausse, assez proches des normales en France, mais, de nouveau, plus élevée en Europe de l'Est. La pluviométrie resterait inférieure à la normale sur le nord de la France.
Pas de changement notable début juin, sauf une remontée de la température jusqu'en Europe de l'Ouest, avec risque d'un nouveau blocage anticyclonique sur l'Atlantique Nord et/ou sur la Baltique.
A suivre...