De 25000 à plus de 100000 € le caisson, vous utilisez des matériaux de luxe... Vos caisson sont en titane ?
Allez... Ne nous prends pas pour des lapereaux de 3 semaines, STP.
En baie des Veys, il n'y a pas de location (à de très rares exceptions près) et pas de cession d'emplacement onéreuse. Même si il peut y avoir des petits arrangements, que d'autres appelleraient des "magouilles". Les chasseurs sont humains, n'est-ce pas.
Et sache que quand j'y gabionnais, je participais aux corvées, et on faisait tout à la main là où j'allais. Avec pelle et brouette, le cas échéant... Faut dire que dans les années 80, une des rares fois où le responsable de ce gabion avait fait venir la pelle hydraulique pour réaliser un curage rendu nécessaire par l'apport de goémon aux grandes marées, le bureau de l'ACM lui avait fait remettre la vase dans la mare.
C'est le seul à qui on ait imposé une telle sanction, alors que d'autres gabionneurs agrandissaient leurs mares petit à petit en profitant de la venue de l'engin, année après année. Pourquoi en avait-il été ainsi ?
Par jalousie et parce que ce responsable de gabion était indépendant et retors...
A l'époque, le caisson avait été changé mais cela n'avait coûté que quelques centaines d'€, et de l'huile de coude.
J'ai gabionné pendant une dizaine d'années chez lui et j'ai toujours participé aux corvées, logiquement. Et malgré les pressions qu'il pouvait subir, ce monsieur est resté égal à lui-même : indépendant et libre. Il nous a quitté trop tôt, un an après avoir accédé à la retraite. Et moi, j'ai encore chassé pendant une saison dans son gabion. Et puis j'ai cessé d'y aller, quand mes ennemis ont eu ma tête. Mais c'est une autre histoire.
Comme je vous l'ai expliqué, ce qui se pratique au nord de la Seine est régional. Ailleurs, les cahiers des charges et le régime des AOT sont respectés et appliqués.
Que ce soit en baie de l'Orne, ou en baie du Mont St Michel, les gabions qui ont été supprimés ou détruits par la mer n'ont pas été indemnisés. En baie du Mont St Michel, l'ACM ne parvient pas à obtenir qu'ils soient implantés dans un autre secteur. En baie de l'Orne en revanche, le gabion supprimé a finalement été ré-implanté en secteur chassé, aux frais de l'ACDPM, qui en a fait un lieu ouvert à tous ceux qui en font la demande, par tirage au sort si le nombre de candidat dépasse le nombre de place.