Allons tiululu, ne te fais pas plus naïf que tu n'es. Coinc 59 nous a décrit comment ça s'est passé : en 1975, sous l'égide de l'ANCGE, les anciens concessionnaires ont créé les ACM et ACDPM et en ont investi les conseils d'administration, dont ils n'ont jamais perdu le contrôle depuis.
Vous allez me dire que c'est démocratique car ils ont été élus par les AG successives depuis cette date.
Sauf que jamais les ACM n'ont été gérée comme le prévoyait leur statut et les seuls adhérents qui se sont toujours déplacés pour venir aux AG ont toujours été ceux qui avaient des intérêts à protéger. Les autres sont parfois venus, au départ, et constatant que leur présence était inutile, ils ont cessé de s'y présenter.
Les membres fondateurs des associations ont dévoyé celles-ci de leur objet, but et ont toujours tout mis en œuvre pour qu'elles ne vivent pas.
Quand une association fonctionne uniquement sur la base des décisions adoptées par son conseil d'administration, et parfois ratifiée (si on n'oublie pas de les mettre au vote) par une assemblée qui ne réunit qu'une minorité d'adhérent, on ne peut pas dire que le principe démocratique est respecté, même si en apparence c'est le cas.
Le problème des associations loi de 1901 est là : elles sont très facile à verrouiller de l'intérieur et ce sont les premiers arrivés qui ont toujours raison.
L'hypocrisie du système mis au point par l'ANCGE est flagrante et ceux qui l'ont initié n'ont pas de quoi en être fier.
La chasse populaire est une belle façade, mais la vieille dame a toujours été fardée comme une rombière : pour mieux la décrire, je dirais que c'était un peu Lulu la Nantaise...